ESPACE

COURANT

D'ART

Walter Schmid

Peintre genevois, né en 1936.
Exposé en 2014 à l'Espace Courant d'Art.

http://www.wschmid.ch/

Né en 1936 dans la région des Trois Lacs, d’une famille d’artisans, d’agriculteurs et de vignerons, Walter Schmid vit à Genève depuis bientôt soixante ans.

Enfant déjà il était fasciné par le dessin puis, à l’adolescence il fit ses premières expériences en peinture, tout en découvrant les oeuvres d’artistes tels que Piranèse, Giorgio Morandi, Goya, Giacometti, Léger, Picasso.

Sa vie professionnelle le vit tour à tour illustrateur, graphiste, publicitaire et designer. Trop accaparé par les exigences de son activité indépendante il renonça à la peinture pendant plus de trente ans et ne s’y remit qu’au tournant du siècle. Depuis lors il y consacre l’entier de son temps.

Très attaché à la figuration, le choix de ses thèmes constitue un témoignage critique et angoissé de l’univers qui nous entoure et auquel nous participons. Walter Schmid a représenté successivement le monde de la boxe, des insectes géants, des engins mécaniques: motos et camions, des chauves-souris, des corvidés, le mythe de batman, la violence urbaine... En parallèle il se consacre au portrait et à la pratique du dessin.

Les peintures sont exécutées à l’acrylique sur des bâches ou des supports rigides. Par phases successives, la palette s’est simplifiée pour ne plus comprendre que du noir et du blanc. Les dessins sont réalisés à la mine de plomb.

Quant aux formats, ils font partie intégrante de l’approche picturale. Les très grands formats (jusqu’à vingt-cinq mètres carrés) exigent une gestuelle qui à elle seule est un mode d’expression. Ils obligent à une vision globale et une approche qui va immédiatement à l’essentiel.

Les petits formats, à l’opposé, nécessitent un parfait contrôle du geste qui doit néanmoins garder la fraîcheur de la spontanéité.

Lorsqu’un travail est abouti, qu’il s’agisse d’un petit format ou d’un format géant, il ne doit plus exister d’échelle qui permette d’établir un rapport avec ses dimensions réelles.

Ce qui est grand doit supporter d’être ramené à un format réduit. Tout en restant intelligible. Et à l’inverse, ce qui est petit doit paraître grand.